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Alors que les températures commencent à descendre lentement mais sûrement, que les routes se font plus dangereuses à cause du froid, du vent mais aussi des feuilles qui jonchent le sol, se déplacer en scooter durant l’hiver est loin d’être une sinécure. Pour ce qui est de votre corps, c’est très simple : vos doigts sont quasi paralysés, vos jambes sont gelées, votre visage brûle… Heureusement, il existe des équipements et des astuces pour rouler en scooter en toute sécurité et avec un réel confort en hiver.
Si le stationnement payant des deux-roues n’est semble-t-il « pas d’actualité » et ne sera donc a priori pas décrété dès 2018 comme le craignaient de nombreux conducteurs de scooters et motos parisiens, les PV, eux, devraient être plus nombreux l’année prochaine. La mairie de Paris, en plus d’avoir démenti la rumeur du stationnement payant, affirme que les places réservées aux deux-roues sont chaque année plus nombreuses et le seront encore plus à l’issue de son mandat.
20 000 places devraient ainsi être créées sous la mandature d’Anne Hidalgo. Mais, car il y un mais, 10 000 d’entre elles seront des places payantes situées en sous-sol. « Lors de la table ronde qui s’est tenue le 21 juin dans le cadre du Salon Parkopolis, Christophe Najdovski (adjoint de la maire en charge de la question des transports, ndlr) a clairement indiqué que le stationnement payant des deux roues motorisés n’était pas d’actualité, tout en insistant sur la nécessité de mieux le réguler, notamment en renforçant le contrôle sur le stationnement sur trottoir ». C'est ce qu'indique la mairie de Paris dans un communiqué envoyé au site Caradisiac suite à la publication d’un article sur la possibilité de voir le stationnement devenir payant pour les deux-roues dès 2018.Voilà qui laisse craindre une multiplication des PV dès l’année prochaine. « Les trottoirs doivent être sanctuarisés et réservés aux seuls piétons » avait insisté Christophe Najdovski lors de cette fameuse table ronde organisée en juin dernier.
Rappelons que la réforme du stationnement, dont l’entrée en vigueur est prévue le 1er janvier 2018, permet aux communes de fixer elles-mêmes le montant des amendes liées au stationnement et les autorise à passer par des sociétés privées pour assurer cette verbalisation. Ce sera le cas à Paris.Aujourd’hui, un conducteur de deux-roues risque une amende de 35 euros au maximum s’il est verbalisé pour avoir garé son véhicule sur un trottoir. Elle est passée à 135 euros pour les voitures mais les deux-roues ont été épargnés, sans aucun doute car la mairie est bien consciente qu’il existe un véritable manquement à Paris en matière de stationnement pour les deux-roues. Scooters et motos sont pourtant extrêmement nombreux à rouler dans les rues de la capitale.Les solutions proposées par la FFMC pour résoudre le problème du stationnement des deux-roues sur les trottoirs de Paris - comme celle de créer des places de stationnement pour les scooters et motos parisiens en amont des feux - ne semblent pas avoir fait grand écho auprès de la mairie, bien que celle-ci affirme le contraire. Pourtant, motards et scootéristes l’assurent : ils ne se garent sur les trottoirs que par manque de possibilités.